Second roman graphique à avoir jamais été sélectionné en Italie pour le prestigieux Prix Strega — l’équivalent de notre Goncourt
Varsovie, 1956. C’est une histoire du temps du Rideau de fer. L’histoire de Marek Hlasko, écrivain surnommé le « James Dean polonais », pour sa ressemblance frappante avec l’acteur comme pour sa vie brève et aventureuse, et son mal de vivre.
Il est le témoin trouble et inquiétant d’une Pologne socialiste dévastée, pleine d’ivrognes et de rebelles. Il y décrit l’individualisme, le désespoir des banlieues, l’oppression du régime, dans une Varsovie aux allures de New York ravagé.
Hlasko mène une vie dissolue, emplie d’alcool, de drogue et de violence, et fait entendre une voix dissonante. Ses œuvres seront interdites en Pologne pendant plus de vingt ans.
Il profitera d’une bourse d’études à Paris pour échapper au régime communiste. Et continuera d’alimenter la mythologie d’une vie folle et scandaleuse : écrivain en fuite et camionneur en Europe, puis maquereau à Tel Aviv, enfin scénariste à Hollywood aux côtés de Polanski, jusqu’à sa fin tragique en 1969 à l’âge de 35 ans, d’un mélange d’alcool et de barbituriques.
À l’instar de celle de Jack Kerouac, son œuvre est un mélange de vécu, de souvenirs et de fiction.
C’est de leur fascination pour ce personnage que Gaglione et Izzo ont tiré ce premier roman graphique.