Avec une grande élégance narrative, Otto Gabos nous fait subtilement glisser de la comédie intime et poétique au polar, avec un récit plein de délicatesse et de mystère…
Peu après le 11 septembre 2001, Roméo et Diana quittent l’Italie pour la côte Est des États-Unis, où elle est née et où ils aimeraient voir naître leur fils. Ils décident de croire en l’avenir et fondent de grands espoirs sur ce nouveau départ. Toutefois pour Roméo, qui a grandi avec une mythologie de l’Amérique basée sur le cinéma, la musique, la bande dessinée, la rencontre avec la communauté italo-américaine ne sera pas des plus simples. Entre conflits générationnels et culturels, entre l’angoisse de la paternité imminente et les choix professionnels à faire, Roméo parcourt à pied White Plains, la ville de province où il vit, et New York, berceau de son imaginaire. Mais un jour, il découvre les plans d’un vieux projet de Grande Roue qui aurait du être installée sur Coney Island. Peu avant le début des travaux, l’architecte était décédé dans un tragique accident, et le projet abandonné. Après toutes ces années, il s’avère rapidement que la thèse de l’accident était fausse…
Dans la presse
“Romeo a un projet en arrivant aux États-Unis : écrire… Écrire, oui, mais quoi ? Le doute est permanent et l’impuissance s’installe. Reste à explorer le quartier à rencontrer les gens, à observer sans cesse pour qu’émerge une bonne idée, celle d’un récit autour de l’exil intérieur (« Inner Exile »), un exil et une terrible nostalgie”
BD Zoom
“Considéré à ce jour comme “le chef-d’œuvre” d’Otto Gabos, Le Voyageur lointain méritait bien une traduction et une parution française.”
Benzine