À Paris, une corneille est témoin d’un attentat terroriste.
Se remémorant l’anecdote selon laquelle Rod Taylor, l’acteur principal des Oiseaux d’Hitchcock, aurait durant tout le tournage été harcelé par l’une des corneilles utilisées pour le film, Giacomo Nanni part du postulat selon lequel l’animal est capable d’identifier et de se souvenir des visages humains. De là, il imagine l’une d’elles en témoin des préparatifs d’attentat de la filière jihadiste dite « des Buttes-Chaumont », suspecte des attentats survenus en France en janvier 2015. Il reprend pour ce faire le procédé si original et poétique déployé dans Acte de Dieu de l’enchaînement et du croisement des regards et points de vue. La vision d’une corneille a la même valeur que celle d’une petite fille, le Parc des Buttes-Chaumont comme le piège à corneilles deviennent des protagonistes à part entière. Selon Giacomo Nanni, le but de cette histoire n’est « pas seulement de raconter la violence d’un attentat terroriste, mais aussi d’évoquer la brutalité des faits par rapport à l’invention littéraire et artistique ».
Comme d’habitude chez Nanni, cette évocation est d’une subtilité et d’une poésie rares.
Dans la presse
“Ma bande dessinée est un trompe-l’œil.”
Giacomo Nanni invité de l’émission Par les temps qui courent sur France Culture
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/par-les-temps-qui-courent/giacomo-nanni-ma-bande-dessinee-est-un-trompe-l-oeil-5631420
“Littéraire, graphique et stimulant.”
Télérama
“L’expérience graphique et narrative reste fascinante.”
BDGest
“Avec ses trames de couleurs, le dessinateur italien Giacomo Nanni nous met à la place d’une corneille, observatrice froide de l’humanité. ”
Les Inrocks
“Un ouvrage à lire pour (tenter de) voir les choses qui nous révoltent sous une perspective différente, pour quitter un moment nos habitudes de pensée. “
Sens critique